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Dans la vitrine d’Apoticari, au cœur du Puy-en-Velay, une œuvre discrète attire le regard et invite au silence. Une composition de stèles empilées, modelées en céramique brute, émaillées de blanc et de cendre. Une installation signée Julie Perrot, artiste et fondatrice du studio Amour Amour, qui puise dans les formes primitives et les gestes répétitifs un langage profondément ancré dans le sol auvergnat.


Entre cairns et cosmétiques


Inspirée par les cairns — ces monticules de pierres laissés par les marcheurs pour baliser leur passage — l’artiste transpose leur équilibre incertain dans une installation immobile mais vibrante. Chaque élément est tourné à la main, puis empilé selon une logique instinctive, sans croquis, ni plan. Comme un soin appliqué selon le besoin, chaque forme vient répondre à celle qui la précède. « C’est un travail de dialogue, de va-et-vient entre le corps, la terre et le vide », explique Julie. Ici, l’instinct guide la forme, l’émail souligne la matière, et le vide donne du sens.





Portrait d’une céramiste libre


Julie Perrot vit et travaille en Auvergne, dans un hameau isolé de la vallée de l’Allier. C’est là, dans son atelier aménagé dans une ancienne grange, qu’elle façonne les objets du quotidien comme des œuvres méditatives. Formée au design textile et passée par la photographie, elle fonde le studio Amour Amour avec l’envie de mêler utilité et émotion. Ses pièces, reconnaissables à leurs lignes sobres et à leurs teintes minérales, sont autant de fragments de paysage figés dans la terre.

Chez elle, la céramique n’est ni décorative ni précieuse. Elle est vécue, posée, utilisée. Une assiette devient support pour un savon. Un bol recueille une huile ou une eau florale. Chaque objet porte la trace du geste et du feu. Une rugosité assumée, un éclat imparfait, une émotion tangible.



Quand les objets parlent le même langage


IChez Apoticari, l’univers de Julie trouve un écho naturel. Même attention portée au geste. Même ancrage dans le territoire. Même volonté de redonner du sens aux rituels les plus simples. L’installation imaginée pour la vitrine du Puy-en-Velay ne cherche pas à illustrer les produits — elle les prolonge. Comme un écho minéral aux plantes médicinales, un dialogue silencieux entre soin et matière.



Les stèles, posées là comme des balises fragiles, racontent aussi une manière d’habiter le monde : en équilibre, en attention, en lenteur. Une philosophie partagée.





Apoticari x Amour-Amour, Cairns en céramique, gestes en résonance

  • Apoticari Official
  • 6 juin
  • 2 min de lecture

Dans la vitrine d’Apoticari, au cœur du Puy-en-Velay, une œuvre discrète attire le regard et invite au silence. Une composition de stèles empilées, modelées en céramique brute, émaillées de blanc et de cendre. Une installation signée Julie Perrot, artiste et fondatrice du studio Amour Amour, qui puise dans les formes primitives et les gestes répétitifs un langage profondément ancré dans le sol auvergnat.


Entre cairns et cosmétiques


Inspirée par les cairns — ces monticules de pierres laissés par les marcheurs pour baliser leur passage — l’artiste transpose leur équilibre incertain dans une installation immobile mais vibrante. Chaque élément est tourné à la main, puis empilé selon une logique instinctive, sans croquis, ni plan. Comme un soin appliqué selon le besoin, chaque forme vient répondre à celle qui la précède. « C’est un travail de dialogue, de va-et-vient entre le corps, la terre et le vide », explique Julie. Ici, l’instinct guide la forme, l’émail souligne la matière, et le vide donne du sens.





Portrait d’une céramiste libre


Julie Perrot vit et travaille en Auvergne, dans un hameau isolé de la vallée de l’Allier. C’est là, dans son atelier aménagé dans une ancienne grange, qu’elle façonne les objets du quotidien comme des œuvres méditatives. Formée au design textile et passée par la photographie, elle fonde le studio Amour Amour avec l’envie de mêler utilité et émotion. Ses pièces, reconnaissables à leurs lignes sobres et à leurs teintes minérales, sont autant de fragments de paysage figés dans la terre.

Chez elle, la céramique n’est ni décorative ni précieuse. Elle est vécue, posée, utilisée. Une assiette devient support pour un savon. Un bol recueille une huile ou une eau florale. Chaque objet porte la trace du geste et du feu. Une rugosité assumée, un éclat imparfait, une émotion tangible.



Quand les objets parlent le même langage


IChez Apoticari, l’univers de Julie trouve un écho naturel. Même attention portée au geste. Même ancrage dans le territoire. Même volonté de redonner du sens aux rituels les plus simples. L’installation imaginée pour la vitrine du Puy-en-Velay ne cherche pas à illustrer les produits — elle les prolonge. Comme un écho minéral aux plantes médicinales, un dialogue silencieux entre soin et matière.



Les stèles, posées là comme des balises fragiles, racontent aussi une manière d’habiter le monde : en équilibre, en attention, en lenteur. Une philosophie partagée.





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